La lune au ponant

Publié le par Cypora Herzhorn

IMG 0105Quand la Lune au ponant s’insinue fugitive
Faisant place à la Nuit, la paupière du Jour
Se referme ; on entend qu’une homélie plaintive
Fait écho et bondit dans un élan d’amour.

 

     

A l’abri des volets, quand les Cieux s’onirisent,
En effleurant ta joue, je me prends à rêver
Car, au-delà du temps qui me fuit et me brise,
Mon regard dans le tien tend à s’entremêler.

 

Mon lit était trop grand et mon cœur était vide ;
Sur ma ligne de vie dans le creux de ma main,
Mon âme y sinuant, allant de ride en ride,
S’écorchait, piétinant les cailloux des chemins.

 

La douceur de ta peau -ce miel que je butine-
M’enivre et m’étourdit à en perdre le Nord :
J’ai dû apprivoiser tant de houles marines,
Mais trouvé l’accalmie m’arrimant à ton port.

 

(c) Tous droits réservés

Publié dans POEMES

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