Village Provençal
La route ensoleillée nous guide pas à pas
Bordée de-ci, de-là, de taillis, de lavande,
Les roses se pavanent dans les mimosas
Le zéphyr épicé fait frissonner la lande.
Le village est en bas, et ses blanches maisons
Aux toits immaculés dorment sous le sous le soleil,
Et le bois, revêtu d’une verte toison,
S’exalte au bruissement des éternelles treilles.
Un chemin escarpé descend tout doucement.
Le ciel est un miroir où se grise la mer,
Les barques, amarrées tout comme des amants,
Ondulent et ondoient dans les flots outremer ;
Elles tanguent, ainsi, de bâbord à tribord.
S’exhalent les parfums de la brise au printemps
Eveillant un désir immuable, et nimbant
L'horizon tout entier dans les eaux bleues du port.
© Extrait de J’AI CONJUGUE LE TEMPS - ISBN N° 978-2-9538961-1-4